« La dispute atteint des points culminants. C’est la guerre, c’est la haine. Les mots portent des coups bas. Et vive la porcelaine. »
Extrait de la chanson « La dispute » de Charles Aznavour.
Les assiettes, éléments présents dans toutes les maisons, à portée de main, sont là employées à la destruction, après des passages colériques.
C’est par un mot de trop, une attitude en dehors d’une vie commune qu’elles ont été cassées.
Celui ou celle qui envenime la bagarre, la voit « tourner au vinaigre », pour déraper au-delà des mots et conclure par des gestes que l’on regrettera après.
Avec la reconstitution de phrases, de mots, symboliques dans de telles situations, comme : Crise de nerfs. Ferme ta gueule. La soupe à la grimace. Pauvre con(ne). Recoller les morceaux. Etc.
Ici, se passent entre quatre murs, dans l’intimité familiale (touchant toutes catégories sociales confondues), des scènes de ménage qui marqueront, en prenant parti pour l’un ou pour l’autre, le développement des individus, les tétanisant sur le moment, pour reproduire plus tard, chez les uns ou chez les autres, des schémas à l’identique.